Coordinateurs du numéro :
- MAIZA Aissa, PR en droit, Université Ziane ACHOUR, Djelfa.
- FARDJAOUI Boualem, enseignant à l’université de Lille.
- BRAVO BOSCH Maria José, PR, Université Vigo.
- KORKUSUZ Refik, PR, Doyen de la Faculté de Droit, Université Dokuz Eylül, Izmir.
- KHASHEN Ali, PR, Université al Quds, Jérusalem.
- TODINI Paola, eCampus University, Novedrate.
Introduction
La plupart des chartes et accords internationaux ont accordé une grande importance à la famille, sur la base de l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. L’article 23.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques énonce que la « famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a le droit à la protection de la société et de l’État ». Ces derniers ont accordé la même importance à la famille et se sont efforcés d’assurer sa protection, sa stabilité et sa préservation par une garantie constitutionnelle et par la promulgation de plusieurs lois civiles et pénales dans divers domaines. D’où l’idée de la publication des actes du colloque international « Les conventions internationales de protection de la famille et leurs effets sur les législations nationales » organisé à l’université d’Alger I entre le 29 et 30 avril 2023 pour répondre à la problématique suivante :
La communauté internationale a-t-elle fourni une protection juridique suffisante pour préserver la famille comme première cellule de base pour l’établissement de la communauté humaine à travers les conventions et accords internationaux ? Quels sont les plus importants de ces accords ? Quelles sont les formes les plus importantes de protection juridique pour la famille ? Dans quelle mesure les différentes législations internes ont-elles été affectées par ces accords ? La législation interne a-t-elle inscrit ces droits dans son contenu ?
Le thème sous-jacent est toujours le même : tant que nous continuerons à avoir des États moins actifs dans le soutien aux familles, la détérioration progressive des droits de la famille (cela signifie aussi la détérioration des droits des membres de la famille) est inévitable.
Ces objectifs appellent une lutte déterminée contre les inégalités économiques, territoriales et culturelles.
Dans ce contexte, comment les instruments réglementaires internationaux se concilient-ils avec les législations nationales ?
Les contributaires à ce numéro de la revue Arabia sont :
Par Prof. Dr. M. Refik KORKUSUZ
AS A BASIC HUMAN RIGHTS TEXT; THE RIGHT TO SOCIAL SECURITY
Par Dr. boubakeur BENYAHIA , Pr Aissa MAIZA .
Breaking the marital bond through fugitive divorce between Sharia and the law
Par Pr. Ghizlene FELIDJ, Dr. Mohammed ACHEBOUCHE
Algeria’s ratification of CEDAW with a reservation and its impact on the Algerian family
Par Dr. Aicha BELABBES
The Implications Of CEDAW On The Family Rights Of Algerian Women Between Social Rejection And The Need For Legal Enforcement
Par Dr. Mohamed SDARA ; Dr. Fadila SENISNA
Protection for women in armed conflict
Par pr. Messaoud HELALI , Dr. Hamza BAKHTI
Implications of the CEDAW Convention for Algerian Legislation – Family Law and Nationality Model –